SCANTOGO, filiale de Scanmem International, membre de HeidelbergCement dans la préfecture de Yoto n’est pas en conflit avec les populations de Tabligbo, contrairement à ce que beaucoup de medias ont relayé.
En conférence de presse ce jeudi à Tabligbo (80 km au nord-est de Lomé) Koamy Gomado, le Gestionnaire Responsabilité Sociétale de l’Entreprise , Fondation HeidelbergCement Togo a précisé que ce n’est qu’un groupuscule de personnes qui sont à l’origine du problème d’indemnisation des biens sur les terrains exploités qui se pose et que la population de Tabligbo en question n’en n’est pour rien.
« Nous sommes en de bon terme avec les populations qui s’organisent d’ailleurs pour déceler ces fauteurs de troubles », a-t-il lâché.
Avant de préciser que cette dernière ne cesse d’envoyer des courriers de remerciement suite aux multiples actions que la société a posé sous l’impulsion du Directeur Général Eric Goulignac.
« Scan Togo n’a pas de problème avec la population de Tabligbo. Dans notre démarche RSE, les acteurs cibles sont les populations et ils sont représentés par le comité cantonal de développement et également par les chefs du village et les chefs cantons. Nous sommes toujours en bon terme avec la population à travers ces acteurs. Je pourrai même ajouter qu’en 2019, c’est lors d’une visite du Directeur Général, Monsieur Eric Goulignac dans le marché de nuit de Monénou dans le canton de Tokpli que l’idée lui est venue d’électrifier ce marché.»
Et c’est une chose qui a été faite a poursuivi Koamy Gomado, « après une discussion avec la population qui a également contribué. Et c’était un petit comité qui a été monté pour mobiliser l’AT2ER et la CEET. En cette année 2020 de concert avec le DG nous avons ensemble décidé subventionner 570 compteurs étant donné qu’une gestion du coût de l’électricité peut se poser. Une manière à SCANTOGO de permettre à cette population de prendre en main leur développement local.»
Bien qu’elle soit traitée de société qui procède à des indemnisations dérisoires et injustes des biens détruits sur les terrains exploités, SCANTOGO ne compte pas freiner son élan de leadership au Togo en matière de la RSE. Un leadership confirmé par les autorités locales et centrales ainsi que les collectivités locales et la société civile togolaise.
Pour la société, il s’agit d’apporter une solution durable qui peut impacter positivement le cadre et les conditions de vie des populations locales.
Une procédure claire pour l’acquisition de terrains
A en croire les explications de Jean Adolehoume, le Directeur administratif de SCANTOGO lors de la rencontre avec les professionnels des médias, les procédures que met en œuvre la société dans l’acquisition de terrains et d’indemnisation de biens, notamment les plantes sur les terres, sont basées sur les normes de la Société financière internationale (IFC), bras financier de cette société.
En d’autres termes, la gestion des risques environnementaux et sociaux associés aux projets de développement du secteur privé dans lesquels la Société financière internationale (IFC) est impliquée se fait par le biais de son Cadre de durabilité environnementale et sociale, adopté initialement en 2006, qui prévoit notamment une série de huit standards environnementaux et sociaux devant être respectés par les clients de l’institution.
L’originalité du Cadre de durabilité réside dans l’intégration de ces Normes de performance dans le contrat d’investissement conclu entre l’IFC et son client, ce qui les rend théoriquement exécutoires.
«La procédure d’acquisition est très transparente. On identifie les propriétaires on procède à l’indemnisation de la superficie et des biens. Parfois le propriétaire qui n’est pas l’exploitant prend l’argent de la terre et l’exploitant prend l’argent des biens. On indemnise les biens qu’on trouve sur la terre peu importe le nombre d’exploitants. Aucune autre société d’extraction ne propose ce type de procédure », a affirmé Jean Adolehoume, le Directeur administratif de Scan Togo le Directeur administratif.
Il est à noter que pour la période 2019-2023, 571 personnes ont été recensées dans un premier temps pour une indemnisation de 169 935 500 FCFA en mars 2019. Mais après le second recensement réalisé entre juillet et août 2019, on note 430 personnes pour une indemnisation de 35 054 950 FCFA. En ce qui concerne les terrains loués pour la période même période, la superficie est d’environ 300 hectares pour un coût de 6,5 F, le m2.
kofi Meser
