La caravane ouest africaine droit à la terre se tiendra du 10 au 30 novembre prochain

Du 10 au 30 novembre prochain, se tiendra pour la  deuxième fois consécutive  en Afrique de l’Ouest  , la Caravane  qui donne droit à la terre , à l’eau et à l’Agro écologie  paysanne.

Initiée par la  Convergence globale des luttes pour la terre et eau, ouest-africaine (CGLTE-OA) organise , elle sera composée de quatorze plateformes nationales, qui s’est donnée pour ambition de promouvoir et défendre les droits des communautés à accéder à la terre, à l’eau, aux semences paysannes et aux ressources naturelles, ce, avec le concours de ses partenaires.

L’accaparement des terres, de l’eau, des semences et des ressources naturelles au profit de certains acteurs économiques, politiques et privés tels que des multinationales, des institutions financières, des gouvernements ou encore des individus est devenu un phénomène récurrent dans le monde.

Ce phénomène aggrave la pauvreté dans les milieux ruraux  et périurbains et freine les efforts consentis pour un développement durable basé sur la justice sociale, l’agriculture familiale et l’agroécologie paysanne, le bien-être des populations ainsi que des systèmes alimentaires locaux dans le cadre de la souveraineté alimentaire.

Dans la perspective d’accentuer les efforts de lutte, la CGLTE-OA organise cette deuxième édition de la caravane ouest-africaine sur le thème « Droits à la Terre, à l’Eau et à l’Agroécologie Paysanne : une lutte commune ».

L’objectif global de cette caravane est de contribuer à une transformation sociale en Afrique de l’Ouest notamment par l’amélioration des politiques et les textes législatifs en cours de ratification, d’élaboration ou de
révision sur le foncier, l’eau, les semences paysannes, le pastoralisme, la  pêche, les Accords de partenariats économiques (APE) dans l’espace CEDEAO  pour défendre les droits dans le cadre de la souveraineté alimentaire en
promouvant l’agroécologie paysanne.

Il s’agira également de sensibiliser les populations sur la nécessité de la lutte ; de renforcer la synergie d’action des organisations et mouvements au niveau de chaque pays ; d’améliorer l’implication des femmes et des jeunes dans la gouvernance foncière locale ; de soutenir les défenseurs des droits humains et  des biens communs qui sont sans cesse criminalisés, harcelés ; de renforcer le dialogue avec les gouvernants.

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