8,9 millions $, c’est le coût du projet pour renforcer la résilience des populations côtières togolaises face aux changements climatiques, qui est en cours de formulation à Lomé. Apprend-on du portail de Togofirst
Le projet en question financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), suite à des ententes avec les autorités togolaises, ainsi qu’avec les Organisations des Nations unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO) comme agence d’exécution a fait objet d’une rencontre ce 25 septembre réunissant notamment des experts du changement climatique et des délégués de communautés du littoral.
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L’idée est de se mettre d’accord sur les arrangements techniques et institutionnels pour la mise en œuvre du projet.
De fait , le projet qui répond au Plan National du Développement (PND) , s’inscrit également dans l’objectif stratégique numéro 2 de la FAO.
Mise à part la résilience de populations côtières face aux défis climatiques, à l’érosion côtière et la dégradation des sols, (en rendant notamment l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables), le projet devrait contribuer également à l’amélioration et à l’accroissement des moyens de subsistance des communautés de la zone du littoral togolais.
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Et selon Djiwa Oyétoundé, chargé de Programme à la FAO-Togo, l’initiative compte s’appuyer sur le processus de décentralisation en cours dans le pays, notamment les nouvelles circonscriptions mises en place.
Ainsi, « le projet va essayer de travailler avec [ces] communes pour les aider à intégrer les questions de changement climatique dans leur planification, et dans leur budgétisation », précise t-il.