Ce jeudi 20 juin 2019, a été célébrée la journée mondiale des réfugiés. Selon un rapport du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés UNHCR, on compte plus de 70 millions de déplacés en 2018, soit une hausse de près de 2,3millions par rapport à 2017.
Ces réfugiés dont la moitié sont des enfants, fuient la guerre, la persécution, la misère ou encore la crise économique de leur pays. Malheureusement, en raison des mauvaises conditions dans lesquelles ces réfugiés se déplacent, ces derniers sont exposés à de différentes pathologies entrainant des conséquences grave sur leur santé.
Chaque jour, plus de 37000 personnes ; hommes, femmes, et enfants sont poussés sur les routes de l’exil. L’année précédente, 2,3 millions de personnes se sont ajoutés à la longue liste des Nations Unies, portant à plus de 70 millions, le nombre de réfugiés à travers la planète.
Un record pour l’institution onusienne, qui n’a jamais enregistré un tel nombre depuis 1949.
Selon l’Organisation Moniale de la santé(OMS), les problèmes de santé des réfugiés sont semblables à ceux du reste du monde. Ces problèmes sont entre autre: les blessures accidentelles, l’hypothermie, les brûlures, les problèmes cardiovasculaires, les complications des grossesses, le diabète, le choléra ou encore les infections liés au VIH.
Ces problèmes surviennent en raison du manque d’accès aux systèmes de soins de santé. Depuis 2016, l’organisation travaille sur les questions relatives à la santé des réfugiés. A cet effet, elle a changé d’approche passant d’une considération purement humanitaire à la santé, afin de renforcer les systèmes de santé pour instaurer en faveur des migrants et des réfugiés, une couverture sanitaire universelle.
Aujourd’hui l’un des défis majeurs des États africains concerne la gestion des migrants. Et, pour éviter la propagation des maladies l’OMS recommande aux réfugiés de faire des bilans médicaux afin de garantir une protection sanitaire à tous. Ces bilans devraient être effectués pour les maladies transmissibles tout en respectant les droits des réfugiés et leur dignité.
Emmanuel K.