Le chef de l’État, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a achevé son séjour en Écosse où il a pris part au sommet des dirigeants mondiaux de la 26ème Conférence des parties sur le climat (COP26). C’est ce que rapporte un communiqué de la présidence de la République togolaise.
Au centre de conférences de Glasgow où il a été accueilli le 1er novembre par le premier ministre britannique, Boris Johnson, et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le président Faure Gnassingbé et ses pairs ont planché sur plusieurs thématiques liées aux changements climatiques, a rapporté un communiqué de la présidence de la République togolaise.
Il a participé le 02 novembre à de nombreuses activités notamment l’événement de haut niveau « Action sur les forêts et l’utilisation des terres », le lancement du Global Methane Pledge (engagement mondial sur le méthane) initié par le Président des États-Unis d’Amérique en collaboration avec l’Union européenne, de même que la cérémonie inaugurale du mécanisme de financement de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) pour l’accélération de la transition énergétique et le sommet de la Banque africaine de développement (BAD) sur l’accélération de l’adaptation en Afrique.
COP26: Faure Gnassingbé en Ecosse, pour le renouvellement des engagements climatiques [1]
En marge des travaux, le président togolais a accordé des audiences à plusieurs personnalités, notamment la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Paricia Espinosa, l’Ambassadrice régionale de la COP26 pour l’Afrique, Janet Rogan et le Directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemareck.
À l’instar de la stratégie nationale « Togo vert» qui vise à inverser le mix énergétique en portant à 50%, la part des énergies renouvelables à l’horizon 2025, le pays met en oeuvre des plans d’action climat, couvrant des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’eau, l’industrie, les ressources forestières. l’énergie et les mécanismes d’inclusion financière et de couverture des risques climatiques.
Six années après la COP21, l’évaluation de la situation et les projections du réchauffement de la planète révèlent que la plupart des engagements pris restent encore à tenir.